Notes de lecture ovnis 4 : Guérin 2000, Petit 2008, Sillard 2008, Fuller, Sendy, Tarade, Bowen, Hobana

Publié le par Costagliola




Pierre Guérin, Ovni, les mécanismes d'une désinformation, Albin Michel, 2000

 

L'auteur, astrophysicien, étudiait les ovnis depuis 1954. Ce livre est son testament. Venant après le rapport Sturrock aux É-U en 1998, Les ovnis et la science, après le rapport Les ovnis et la défense au Président de la République et au Premier Ministre en 1999 (établi par d'anciens auditeurs de l'IHEDN, Institut des hautes études de la défense nationale, général de l'air, amiral, ingénieurs de l'armement, polytechniciens, publié par VSD), ce livre est le troisième coup de semonce en trois ans. Il en faudra d’autres.

Comme il est difficile d'accuser ces scientifiques de crédulité, d'affabulation ou de maladie mentale, ce livre est étouffé par le silence médiatique et réduit à une cohabitation forcée et scandaleuse avec le paranormal dans le rayon ésotérisme, qui le rend invisible aux esprits rationalistes qui ne fréquentent pas ce rayon. Il ne sera acheté que par des esprits avides d'extraordinaire et par des ovniophiles  qui savent où le trouver.

En tout cas, on ne peut plus dire que les scientifiques n'étudient pas le phénomène.

Je demande aux sceptiques de bonne foi, par mimétisme, abusés par les sceptiques en service commandé, de lire ne serait-ce que les huit pages de conclusion. Tous comprendront que le phénomène ovnien existe, qu'il n'est pas seulement psychique ; et ils apprendront que c'est le phénomène de tous les temps potentiellement le plus dangereux pour l'humanité.

Pierre Guérin est un astrophysicien reconnu par ses pairs, qu'ils partagent ou non sa conviction ; sa connaissance des ovnis est attestée par  46 ans de travaux de recherche, d'enquête, d'analyse des éléments objectifs collectés, en particulier de photographies.

Il a étudié, entre autres, une séquence de quatre photos en rafale d'un disque au dessus du lac Chauvet le 18 juillet 1952, dont l'analyse des paramètres géométriques du disque et de sa trajectoire, traduite par les quatre instantanés solidaires, la présence d'éléments du paysage, la valeur de l'appareil et du cliché, la présence d'une bande sombre axiale inférieure et d'une réflexion solaire sur la face supérieure, lui ont permis de construire un modèle mathématique, en accord avec les mesures et pouvant reconstituer la trajectoire de l’engin.   

Ces quatre photos détiennent, dit-il, en elles-mêmes la preuve de leur authenticité. Cette étude est ancienne et a déjà été publiée. Personne à ma connaissance n'a démoli le modèle de Guérin. Les débusqueurs ont un travail de Pénélope, il leur faut persuader à chaque observation qu'il s'agit d'une confusion avec un phénomène naturel connu, atmosphérique, cosmique, technique terrestre, ou animal, d'hallucination, affabulation, psychose collective, voire d'un canular ou d'une imposture. Alors qu'une seule observation probante, comme celle du lac Chauvet, - et il y en a  d'autres, - suffirait dans tout autre domaine à prouver l'existence physique d'un phénomène  nouveau et, à tout le moins, à ouvrir le dossier. Ce qui n'est pas le cas après 50 ans d'observations quasi quotidiennes.

Chaque observation est évoquée au coup par coup, comme s'il ne s'agissait pas d'un phénomène général et chronique. Chaque performance extraordinaire est niée en fonction des limites de notre science et de notre anthropomorphisme. En vertu du théorème : Nous en sommes incapables, donc eux aussi ! Or toute science d'une civilisation plus vieille que la nôtre, ne peut qu’apparaître magique. Tout psychisme modelé par une évolution multimillénaire au delà de l'humain ne peut que nous être incompréhensible, sauf ce qu’il aurait en commun avec nous.

Pour Guérin, les raisons et les objectifs de la désinformation et de son efficacité sont de trois ordres. Une grande nation, visitée en premier à la suite de son entrée dans l'ère atomique, a espéré, et espère peut-être encore, découvrir et exploiter seule les performances de ces disques, s'assurant ainsi une hégémonie écrasante et définitive sur les autres. Pour cela, elle y a imposé un niveau de secret supérieur aux choses atomiques et de la guerre froide, menaçant par exemple toute divulgation d'une information ovnique par un membre de ses forces armées de dix ans de prison et 10.000 dollars d'amende.  Les autres nations ont emboîté le pas avec la crainte ou l'alibi d'une panique que l'on ne voit toujours pas venir. Ainsi chez nous les procès-verbaux d'observations d'ovnis établis par la gendarmerie sont frappés d'une interdiction de consultation pendant 60 ans !

Mais le blocage hargneux des scientifiques et l'indifférence amusée de la masse depuis 50 ans a une autre origine : la peur, la panique intellectuelle devant l'éventualité d'une confrontation avec des êtres, non seulement munis d'une supertechnologie à des années lumière de la nôtre,  d'une superscience transcendant la nôtre, mais aussi d'un psychisme supérieur leur permettant de manipuler l'espace - temps et la matière, et vraissemblablement le domaine dit du paranormal. Il nous faudrait abandonner notre science, notre conception du monde et de l'homme et surtout l'hégémonie de l'espèce humaine sur tout ce qui vit. Devant la mort, l'inconnu, un danger incontournable, les deux mécanismes de défense du cerveau humain sont la négation et le rire. Élaborés par le cerveau limbique, ils sont très capables de faire taire le cerveau cortical.   

Les arguments anthropomorphes des sceptiques sont les performances : distance des étoiles immense, supervitesse sans bang, absence d'inertie, lévitation silencieuse et sans réaction, disparition sur place. Autres arguments : il y en a trop, pourquoi mettre tant de temps pour nous observer, s'ils étaient là ils débarqueraient. Pourquoi débarquer s’ils n’en ont pas besoin pour faire leur cuisine. Ils ont peut-être déjà des bases lunaires, astéroïdes, océaniques. D'autres ne font que passer en touristes. La phase d’observation est probablement terminée et ils en sont à la phase exploitation de la planète, de sa flore, de sa faune, de l'homme. Tout cela sans que nous en percevions plus que nos veaux élevés pour l'abattoir et sans pouvoir deviner ce qu'ils font derrière ce festival d'absurdités et de leurres. 

Il y a des manifestations objectives dont on ne veut pas plus s'occuper que des  témoignages : fragments à taux d'isotopes exotique, implants, récits d'enlèvements frappés d'amnésie et retour sous hypnose d'un scénario spécifique, dissections de bétail aux États-Unis, agrogrammes.

Si ce troisième coup de semonce ne suffit pas à réveiller l'opinion, il faudra y renoncer, et admettre la dernière hypothèse de Guérin, qui paraîtra bien sûr délirante au rationaliste sceptique : nous sommes déjà sous contrôle du phénomène. Cela est très vraisemblable au vu de ce que rapportent nombre de témoins paralysés par le phénomène pendant leur observation. Conscients, debout, ils ont conservé leur tonus musculaire, les mouvements automatiques et les réflexes, nécessaires au maintien de la posture, c'est pourquoi ils ont aussi conservé les mouvements oculaires. Seuls les mouvements volontaires sont supprimés, ils reviennent progressivement un quart d'heure après la disparition du phénomène. Il s'agit d'une neutralisation élective du cortex moteur volontaire sans toucher aux autres zones du cerveau. Qui peut faire cela doit pouvoir manipuler le jugement.

En réalité, les scientifiques, les autorités, les médiats et la partie de l'opinion publique, qui les suit - sans se douter que la plupart de ceux qui nient les ovnis n'a étudié le phénomène, - sont l'objet d'un blocage intellectuel. D'une part, on ne dispose d'aucun modèle physique rendant compte des performances extraordinaires rapportées par les témoins d'ovnis - preuve qu'ils disposent d'une technique et d'une science qui transcendent la notre et manipulent l'espace et le temps ; d'autre part, il semble s'agir de civilisations ayant des millénaires d'évolution, au delà de nos 2000 ans d'histoire, doué d'un psychisme supérieur, d'une intelligence, d'organes des sens, de concepts, de motivations, auxquels nous ne pouvons accéder pas plus qu'un chimpanzé aux nôtres.

Cette impuissance et cette subordination sont intolérables et inacceptables par le rationaliste issu des l'ère des lumières qui a supprimé toutes les puissances intermédiaires ou suprême que l'homme s'était jusque là données pour rendre compte des comptes des phénomènes. De plus le rationaliste scientiste croit en la prééminence de l'esprit humain et à son aptitude à comprendre le monde, à l'hégémonie de l'espèce humaine sur les autres espèces et sur la nature. 

Il ne peut s'en sortir qu'en niant le phénomène, en le ridiculisant et en le prenant en haine avec les témoins, ceux qui l’étudient. Il n'est pas interdit dit Guérin qu'un certain contrôle exercé par l'intelligence qui mène ces ovnis conditionne ce comportement aberrant d'autruche frileuse qui caractérise la communauté scientifique devant un phénomène aussi extraordinaire et aussi potentiellement dangereux.

Bien que les ovniologues soient les premiers à étudier les faux ovnis par confusion avec des astres, des ballons sondes, des armes secrètes, des rentrées atmosphériques, des météorites, des oiseaux ou autres entités ou phénomènes naturels, les sceptiques de combat se sont attribués la mission impossible de trouver une de ces causes à chaque observation. Qu'une seule leur échappe et le phénomène s'installe en face d'eux. Et comme cela arrive plus souvent qu'on le croit, ils s'en sortent par une manœuvre irréfutable toujours gagnante, incontournable comme dit l'intelligentsia : le phénomène naturel inconnu. Et ils ne font même pas l'effort -depuis 50 ans - de rechercher ce phénomène inconnu qui leur vaudrait au moins un Nobel, avouant en cela qu'ils n'y croient pas. La nécessité de reconnaître les insuffisances de notre science, de notre vision du monde et de notre cerveau, c'est beaucoup trop pour eux.

Ceci facilite beaucoup la désinformation active exercée par l'armée de l'air américaine, la CIA et le Pentagone, pour des raisons beaucoup moins philosophiques, ils espèrent récupérer leur technique, ils espèrent collaborer, ils n'auraient plus de problème pour assurer leur hégémonie planétaire.

Guérin est pessimiste. Nous ne voulons pas savoir. Nous sommes entre leurs mains. Le jour où ils voudront en finir, nous nous apercevons peut-être, ce sera trop tard, jusqu'au bout nous n'aurons rien compris, nous n'aurons rien fait.    

JC



Jean-Pierre Petit, Ovnis et science, les aventuriers de la recherche, Ufo-Science, 2008, 170 p

 

Jean-Pierre Petit, astrophysicien qui a sacrifié sa carrière à la résolution du phénomène ovnien, fait le constat que 60 ans de centaines de milliers d’observations ne l’ont pas fait avancer d’un iota et le pari qu’elle ne peut venir que par la voie scientifique désertée par rejet psychosocio-immunologique, rejet dicté par la peur de la confrontation avec des entités, une technologie, une science, supérieures. A 78 ans il ouvre une ultime tranchée, en battant le rappel des anciens restés sur le goût amer des travaux prometteurs de MHD, interrompus brutalement en 1986, et s’entoure de jeunes scientifiques anonymes en prévention de représailles de leurs pairs, soutenu par des cotisations associatives boustées par la toile.

Il monte Ufoscience, pôle citoyen indépendant de recherches sur le phénomène ovnien, et propose trois abords scientifiques du phénomène :

1. Disséminer à l’échelle du monde des filtres à réseau (500 rayures par mm) en forme de diapo ou de pastille autocollante (de moins d’un euro) à placer sur l’objectif d’un appareil numérique ou d’un téléphone portable, en vue d’obtenir enfin quelques spectres d’ovnis indiscutables, au lieu de milliers de photos inexploitables. Un exemplaire est joint au livre. Le spectrographe peut aussi être monté sur une caméra de surveillance visant un miroir convexe reflétant 360° du ciel.

2. Mettre en place une chaîne complète d’analyse des traces biovégétales d’un quasi-atterrissage d’ovni, réalisation d’un réfrigérateur spécialisé pour le transport et la conservation des pièces, un centimètre d’herbe suffit, étude des pigments végétaux par chromatographie en couche mince, en reprise des travaux de Bounias à la suite de l’observation de Trans-en-Provence fructueuse mais unique.

3. Reprendre les expériences de magnétohydrodynamique d’annihilation de la vague d’étrave, essais de propulsion d’une maquette sphéroïde ou discoïde à vitesse supersonique sans onde de choc ni turbulence ni bruit, dans une soufflerie à rafale chaude, puis à rafale froide.

4. Une réflexion sur le développement de la science et l’hypothèse d’un univers bimétrique pentadimensionnel permettant le transfert hyperspatial expliquant leur facile voyage interstellaire, dans un univers Janus à deux faces physique visible et métaphysique invisible, dont les interférences sont la conscience et les phénomènes paranormaux.

Outre des commentaires acerbes sur le Gepan-Sepra-Geipan peu productif sur 30 ans, ce livre contient des réflexions intéressantes sur des problèmes directement ou indirectement connexes au phénomène ovnien : les programmes noirs étasuniens : armes climatiques, sismiques et à micro-ondes, l’ethnocide de contact, le rejet irrationnel des scientifiques, la matière et l’énergie noires en relation avec l’accélération de l’expansion de l’univers et le ralentissement des sondes Pionnière I et II, et enfin la machine Z de Sandia (Nouv. Mex.) permettant d’atteindre des températures de supernoves et la synthèse nucléaire.

Bon vent à JPP qui semble bénéficier de deux faits nouveaux : la plus facile collecte du nerf de la guerre grâce à internet et le nombre croissant de jeunes scientifiques s’impliquant en ovniologie ; souhaitons qu’à l’inverse des ufologues, ils sachent s’unir en une seule force de frappe.

JC




Note de lecture. Yves Sillard et alii, Phénomènes aérospatiaux non identifiés, Un défi pour la science, Le cherche midi, Paris, 2007.

Ce livre  n’est pas le premier rapport sur le phénomène ovnien écrit par des scientifiques ou par des fonctionnaires de l’état en activité. Mais, aucun n’avait ce caractère officiel. C’est l’autorité de l’état qui parle du sein d’un de ses plus prestigieux services publics, affecté à la science et à l’ingénierie spatiale. Ce n’est plus un scientifique isolé, en retraite, mais un collectif de scientifiques en activité qui prend position. C’est le service officiellement chargé des phénomènes aérospatiaux inexpliqués, - dont on répète à l’envi depuis 60 ans qu’ils sont imaginaires, – qui publie ses observations étalées sur 30 ans et affirme que le phénomène est réel, matériel, et que l'hypothèse extraterrestre est actuellement la seule plausible. Les négationnistes oseront-ils encore parler de bouffonnerie ou d’obscurantisme médiéval ?

  Il est publié par le Geipan*, sous l’égide du Cnes* et sous la direction d’un de ses anciens directeurs généraux, Yves Sillard, polytechnicien, père de Concorde et Ariane, membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace, ancien délégué général à l’Armement, excusez du peu*, président du comité de pilotage du Geipan, qui en a rédigé avant-propos, introduction et conclusion. Ce livre est un pavé dans la mare plus gros que le Cometa* qui n’avait été entendu qu’à l’étranger. Aura-t-il droit aussi aux sarcasmes des médiats et au silence des scientifiques et des autorités ? Pour la première fois la science prend position dans le débat autrement que par le silence, la dérision ou l’argument d’autorité. C’est un tournant historique.

 

 

 

Le Geipan est le 3e avatar du Gepan*, créé par le Cnes en 1977, pour l’étude des phénomènes aériens non identifiés, au grand dam* des scientifiques. Camouflé en 1988 sous la pression médiatique et l’invraisemblable atmosphère de désinformation, en un scientifiquement correct Sepra* voué à l’étude des rentrées atmosphériques, privé de son conseil scientifique, il cesse de publier mais continue d’engranger et classer les témoignages reçus, Malgré l’échec d’une extension à l’Union européenne sur une peau de banane anglaise, le Gepan-Sepra est ranimé en 2005 en Geipan avec un I pour information.

   

Ce service public unique au monde vient de frapper du poing sur la table des scientifiques en décidant de mettre progressivement en ligne sa banque de données, près de 6000 témoignages portant sur 1640 incidents ovniens, 400 pour l’instant dont 50 inexpliqués, et en publiant ce livre destiné à faire l’état des lieux sans tabou. Une information officielle permanente sera enfin assurée sur ce phénomène universel, apparu brutalement en juin 47 aux États-Unis, qui a déferlé sur la France en 1954, qui ne mollit toujours pas et dont il sera difficile aux siècles futurs de comprendre la longue cécité intellectuelle des scientifiques. Ils ont décrété, pour cause d’impossibilité théorique et d’irreproductibilité, qu’il n’y a pas d’ovnis dans le ciel, comme naguère ils avaient soutenu naguère qu’il n’y a pas de pierres dans le ciel.

  Le Geipan se situe à midistance des passionnés de l’ovni sauveur et des négationnistes bouffeurs de soucoupes, avec ceux qui cherchent la vérité sans avoir ses moyens. Les scientifiques sont priés de rallier la rationalité scientifique, qui n’est pas affaire de domaine mais de méthode, et de se mettre enfin au travail à partir des éléments recueillis objectivement par le Geipan/Cnes. Un coup de chapeau est donné aux francs-tireurs marginalisés qui ont sauvé l’honneur de la science et l’on regrette l’interruption des travaux prometteurs de magnétohydrodynamique de l’un d’eux.

Le Geipan préfère pan* à ovni, arguant qu’objet implique matérialité. Objection, l’optique a ses objets virtuels. Pan et ses variantes pani* et panc* sont moins féconds qu’ovni en dérivés sémantiques. D’autre part, dire pans pour des lumières et ovnis pour des objets, ce n’est pas faire simple. D’autant que souvent quand un globe de feu s’éteint, une sphère métallique apparaît. La raison semble être la volonté d’éviter la terminologie des ufologues. Il faudrait aussi revenir sur les contresens induits par de faux amis linguistiques, project, experience, evidence, control, distribution… et les erreurs de diagnostic comme la paralysie du témoin qui est une acinésie limitée aux seuls mouvements volontaires, l’hallucination collective ignorée de la nosologie psychiatrique et l’oxymore troubles physiologiques.

  Les missions du Geipan sont : recueillir les témoignages, les rassembler par incident, les classer en A expliqué, B probablement expliqué, C données insuffisantes, D inexpliqué, les diffuser ; éduquer le public, faire du futur témoin un observateur, informer les pilotes sur les risques à la sécurité aérienne par interférence d’ovni dans un atterrissage ou par simulation de collision, facéties préférées des pilotes de soucoupes en mission d’intimidation. Il faudrait aussi informer la future victime des conditions physiopathologiques de la rencontre de près et de l’abduction, dont le traumatisme de l’inconnu est nié par le terme expérience, qui semble donner un rôle actif à la victime livrée en fait à la contrainte étroite, psychique et physique, du phénomène, par décalque indu d’experience qui signifie épreuve en anglais.

 

  Outre la gendarmerie, les contrôleurs aériens et les pilotes, le Geipan envisage d’accepter les rapports d’astronomes, amateurs compris j’espère, mais pourquoi pas aussi ceux des marins ? N’est pas citée dans les protocoles, la marine nationale, dont on ne voit pas en particulier pourquoi l’aéronavale ne serait pas traitée sur le même pied que l’armée de l’air et l’aviation légère de l’armée de terre, avec la marine de commerce, la plaisance, les pêcheurs, et tous les bâtiments à la mer, hydrographes, cabliers…, avec les phares, sémaphores et garde-côtes, à ranimer éventuellement. On apprend que 90% des 1640 observations sont terrestres et 10% aériennes. Ce qui fait 0% en mer, malgré une veille permanente à bord : officier de quart, vigies, timoniers, télémétreurs… Quelle perte d’information !

  Quelques regrets avoués. Le geipan est une petite structure, deux ou trois personnes, mais il s’appuie sur des structures internes et externes au Cnes qui le démultiplient. Il s’est fixé des limites : les témoignages envoyés au Geipan ne sont pas pris en compte. J’espère qu’ils ne vont pas à la corbeille et qu’on reviendra sur cette contrainte ajoutée au lynchage des témoins qui ferme la bouche de 90 % d’entre eux. Il ne fera pas d’hypothèse sur la nature des cas inexpliqués. Il ne fait pas de recherche, mais proposera des thèmes à ceux qui voudront bien en tenir compte.

   Jacques Patenet, responsable du Geipan, présente l’analyse d’une observation par la méthode du tétraèdre dont les sommets sont le témoin, le témoignage, le contexte psychosocial, l’environnement physique, seuls éléments au travers desquels filtre le stimulus invisible au centre du tétraèdre. Faute de moyens, les cotémoignages n’ont pas tous été regroupés par pan. Ce qui explique le peu de rapports encore en ligne. Sont résumées 21 observations (4 A, 5 B et 12 D), dont les célèbres Cussac 1967, Trans-en-Provence 1981, l’Amarante 1982, Coulommiers 1994.

  Dominique Weinstein officier de police, spécialiste international de la question, choisit 33 observations en vol, parmi les 110 rencontres aériennes les plus significatives des 1400 de son catalogue Airpanc et des 3000 américaines du Nircap de Haines. Il pointe les ovnis stationnaires, les cas radar-optiques, (55 sur 110), les effets électromagnétiques et les effets physiques.

L’astronome Jean-Claude Ribes analyse l’attitude frileuse des scientifiques. Les procédures de désinformation, spécifiques au phénomène sont disséquées par leur spécialiste François Parmentier. La part de l’imaginaire humain est envisagée par Jacques Arnould que son amalgame indu ovnis - linceul de Turin - épreuve pré-mortem rend suspect de scepticisme  sousjacent.

  Dans la partie, prospective, Pierre Marx, du Cnes, décrit des solutions futuristes pour parcourir l’univers. Jean-Claude Ribes imagine une stratégie de colonisation de la Galaxie qui rappelle celle attribuée aux ovnis. Mais, transports exotiques, voyages sans retour, bases astéroïdiennes, approche de planètes habitées, sont envisagés dans une Galaxie peuplée de civilisations plus récentes, que nous serions seuls à coloniser. Il semble que ce processus ne soit valable que pour la primocolonisation d’une galaxie et que nous arriverions un peu tard. On pourrait trouver des civilisations déjà sous surveillance et d’autres sachant ne pas se laisser approcher.

  La doctrine du Geipan est de s’en tenir au diagnostic d’inexpliqué, mais c’est une concession au scientifiquement correct, car ailleurs on lit : Quatre hypothèses semblent aujourd’hui faire le tour des tentatives d’explication des pans D (p19)… Des trois hypothèses rationnelles, celles du prototype secret et du phénomène naturel inconnu se sont effondrées d’elles-mêmes, et l’hypothèse psychosociologique, l’ovni artéfact avec ou sans stimulus naturel, n’a pas survécu à la méthode de travail du Geipan, à moins de vouloir nier l’évidence (p17). Ne reste alors en lice que l’hypothèse extraterrestre déclarée la seule qui apporte une perspective éventuelle d’explication de phénomènes dont l’existence est par ailleurs indiscutable (p19)… Les développements spectaculaires enregistrés sur la Terre nous incitent à ne pas rejeter pour de telles civilisations la possibilité de disposer de connaissances et de moyens techniques inimaginables pour nous aujourd'hui (p27). Enfin, on nous invite à réagir intelligemment dans la situation où ce qui n’est aujourd’hui qu’une hypothèse deviendrait une évidence (p252). La dernière ligne du livre est qu’aucune autre interprétation crédible n’a pu être formulée (p252).

    Dès lors apparaît comme précaution oratoire : Il n’est pas possible de choisir entre les rares hypothèses (p249)… L’het qui n’est bien sûr qu’une hypothèse est répété deux fois dans les dix lignes du livre… De même l’appel à de nouvelles hypothèses, cherchées en vain depuis 60 ans. Des hypothèses nouvelles foisonnent, ce sont des variantes exotiques de l’het. Et les négationnistes n’ont pas besoin d’autre hypothèse que la sociopsychologique qui a réponse à tout.

  Tardive mais ferme, cette reconnaissance officielle de l’hypothèse extraterrestre émet un signal fort. La fine fleur de la science spatiale adjure la communauté scientifique française de sortir de la tranchée et d’oser affronter un phénomène dérangeant. Le rapport Cometa de militaires en retraite n’a pas été écouté, il sera plus difficile d’ignorer celui du Geipan qui émerge du sérail scientifique, universitaire, et des grandes écoles.

   

Résumons les affirmations assénées à plusieurs reprises dans ce livre sentinelle.

   

L’existence de nombreuses civilisations galactiques avancées est hautement probable.

  Leurs moyens technologiques sont inimaginables à notre stade de science récente.

  Dans un quart des cas, le phénomène est indiscutablement réel et matériel.

  Le grand nombre de témoins, et des plus fiables (aviateurs, astronomes, gendarmes…), rend incompréhensible le désintérêt et le rejet de la question par les scientifiques.

  Les attitudes de désinformation et de dérision relèvent d’une forme de cécité intellectuelle ou d'une volonté politique.

La croisade contre l’obscurantisme, les militants qui se sentent investis d’une mission républicaine de prophylaxie…

  Des quatre hypothèses courantes seule l’hypothèse extraterrestre reste plausible.

Mais liront-ils Sillard plus qu’ils n’ont lu Hynek, Guérin, von Ludwiger, Macdonald, Petit, Poher, Sturrock, qui sont aussi des leurs ?                                                                

Jacques Costagliola                                                  

 

 

 

 

* Cnes    :    Centre national d’études spatiales

   * Gepan   :  Groupe d’études des phénomènes aérospatiaux non identifié

* Geipan :  Groupement pour l’étude et l’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés

* Sepra    :  Service d’étude des rentrées atmosphériques puis des phénomènes rares

* Cela n’a pas empêché un journaliste d’une revue de vulgarisation scientifique de tonner contre cette rechute obscurantiste en y mêlant pour faire bonne mesure le rapport Cometa et le livre de F.Parmentier, sans autre argument que l’indignation et l’ironie

* Dam :   Prononcé comme Adam et non comme dame

* Cometa : groupe de travail formé d’anciens auditeurs de l’IHEDN, officiers généraux, ingénieurs, auteirs d’un rapport au Président de la République et au Premier Ministre en juillet 1999

* Pan, Pani : Phénomène aérospatial non identifié

* Panc :  Phénomène aérospatial non conventionnel

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John G. Fuller, Le voyage interrompu, 2h à bord d’un ovni, 1966, Rocher 1982

 

  Ce n’est peut-être pas la première abduction, mais c’est la première médiatisée. Avant elle soit les témoins cachaient cette partie de l’observation, soit parvenue sur le bureau de l’enquêteur, du journaliste ou de l’officier ovni, elle allait directement à la poubelle. Les chercheurs et les auteurs ufologues en avaient eu vent mais se taisaient de peur de se rendre encore moins crédibles.

  Le 19 septembre 1961, Barney & Betty Hill, détournés de nuit sur une route de montagne déserte, sont enlevés de force et en douceur par des petits gris et subissent un examen médical à orientation sexuelle dans un disque atterri après une approche longue et spectaculairequi les avait terrorisés. Ils n’en gardent aucun souvenir mais notent un passage à vide de 55 km et à leur arrivée un retard de 2h inexplicable. Le lendemain, ils retrouvent la période d’approche de l’ovni avant le rapt. Ils notent des taches sur la peinture de la voiture affolant la boussole et des éraflures sur le dos des chaussures de Barney. Betty eut, 10 jours après et pendant 5 nuits consécutives  des cauchemars obsédants de barrage d’hominiens, de rapt dans une soucoupe et d’examen médical, Barney eut des angoisses, HTA et une résurgence de son ulcère gastrique.  Barney voulait oublier, Betty cherchait à comprendre. Un jour qu’ils trouvent une voiture arrêtée et des hommes autour, Betty devient hystérique et hurle à Barney de les dépasser. Le 26 septembre, elle écrit au major Keyhoe. Le NICAP demande à W. Webb, astronome amateur, d’enquêter. Son rapport est étudié par CD Jackson, ingénieur, et  R Hohman, journaliste scientifique, qui voient les Hill le 25 novembre avec le major MacDonald officier SR des forces aériennes en retraite. Ils soulignent la décision rapide du voyage et découvrent que la double amnésie sur 55 km correspond au trou de 2h et proposent une hypnose. Les  Hill tentent de retoruver les faits en se rendant plusieurs fois sur les lieux à la nuit tombée. Vainement. Le 12 mars 1962, Betty écrit au  Dr J Quirke, qui les voit le 25 marset soigne l’HTA et les ulcères de Barney puis les envoie au Dr D Stephens, psychiatre à Exeter qui pratique une psychothérapie en 1962 puis les dirige pour hypnose au Dr B Simon neuropsychiatre. Premier contact le 14 décembre suivi le 4 janvier de trois séances  d’induction à l’hypnose, par mots clefs, tests, suggestions.

Le 22 février 1964, 8h10-9h30, hypnose de Barney.  Il rapporte en détail l’approche de la lumière à Lancaster, une étoile, un avion, ce n’est pas un avion, il va trop vite, monte descend, va et revient sans tourner, pas un hélicopère, silence, ovni décrit l’objet  sa bande  circulaire de fenêtres et panique, demande à se réveiller, demande une arme et va chercher le cric dans le coffre, parle à Betty, décrit l’objet à 350 m , à 50 m  quand il décrit aux jumelles le « chef » , ses grands yeux bridés qui lui disaient : Restez là. N’ayez pas peur. Il s’enfuit vers lavoiture où était restée Betty.  Demand à dessiner les yeux.  Terrifié il décrit lalumière rouge sur le côté, l’approche des « hommes, des yeux ». Il dit flotter. Simon le réveille après lui avoir donné l’ordre d’oublier la séance. Betty a entendu dans la salle d’attente les deux crises  de panique et est étonnée de le trouver serein.   Il ne se souvinendra que des « yeux ».

Le 29 février 1964 2ème hypnose de Barney Il retrouve en détai la scène du rapt sur la route, d’avoir été porté yeux fermés, monté une rampe, dil entrouvre les yeux et voit une salle d’opération bleu clair, les referme, sent du foid à l’aine, est ramené à la voiture soulagé, les bips conersation avec Betty, l’arrivée à Portsmouth. Le 7 mars 1964, hypnose de Betty, confirme les dires de Barney et ses propres cauchemards. L’étoile, l’objet,le barrage, le transport dans le cigare, l’examen médical, biopsies dermiques et introduction d’une aiguille dans le nombril pour un test de grossesse.  Elle a parlé anglais avec deux aliènes. Interruption de l’hypnose à cause de son état, pleurs agitation.

Le 14 mars 2e hypnose de Betty l’examen, le don d’un livre aliène repris à la sortie ,  le dentier de Barney,  Qu’est-ce que la durée de vie, la vieillesse ? la reprise du livre, le retour, le départ de la boule. , les deuxièmes bips.  4e hypnose de Barney pour tester l’hypothèse d’une imbibition de Barney par les rêves de Betty. Echec, il répète et détaille ce qu’il avait déjà dit. 

Le 21 mars, 3e Hypnose de Betty, 10h, elle s’oppose à la contagion de Barney par ses 5 rêves. son entretien avec les aliènes. Le 28 mars 1964 Barney expose les souvenirs ramenés secondairement par les séances. Toujours la question fantasme ou réalité ?

Le 5 avril Simon commence l’écoute des bandes qui chaque fois est suivie de l’étude infos et de l’effet sond e sur les Hill.  Barney dessine les « yeux ».  L’effet des 2 séries de  bipbip ils ont induit et mis fin à un contrôle hypnotique des Hill et supprimé tout souvenir de la phase rapt examen. Deux mois après, le 30 mai nouvelles hypnoses pour affiner les détails de la phase centrale. Une dernière séance avant la parution du livre recrée les passages les plus douloureux toujours aussi paniquants sous hypnose. Ce qui première parution dans Look. Simon cherchait à traiter l’angoisse des Hill, peu lui importait son origine. En fait il croyait à la réalité de la scène d’approche de l’ovni et pas au rapt et à l’examen, qui étaient une première. Mais une étoile qui grossit va en tous sens, s’approche jusqu’à 50 m, devant une crêpe en rotation  avec une bande circulaire de fen^terre sur une de ses faces derrière laquelle s’agitent une dizaine de formes humaine, flanquée de deux feux rouges latérales s’écartant avec la sortie à l’extrémité de deux tubes en V les supportant, plus la sortiue d’une excroissance à la face inférieure, c’était assez pour l ‘époque. Mais la phase suivante se répétara souvent par la suite.

Les livres consacrés à une observation ou une rencontre de près sont rares surtout si l’on exclut ceux écrits par des « contactés ».  Une conclusion : les Hill ont eu la chance de tomber sur un psychiatre sachant manier l’hypnose


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 Jean Sendy, La Lune, clef de la Bible, J’ai lu, 1968

 

Faisant une lecture mot à mot de la Bible et des légendes antiques, l’auteur propose une lecture au premier degré de la Bible et des légendes orientales. Élohim est un pluriel signifiant les dieux, les anges, dans lesquels il voit des cosmonautes extraterrestres arrivés au paléolithique en - 21.000 et repartis au néolithique en -8.000, qui ont pris femmes chez les hommes et dont les prêtres de Byzance se demandaient encore pendant le sige arabee final s’ils étaient sexués. Ils ont dû utiliser la Lune comme base arrière et nous y trouverons leurs traces. Ils ont détruit leurs installations sur Terre mais ont laissé des disciples qui ont gardé leur souvenir et ont cherché à construire une tour dont la tête serait dans les cieux. Alors qu’ils n’avaient qu’un seul langage. Il voit dans l’hébreu une langue trop structurée pour sortir du néolithique, de même que le miracle de l’agriculture par l’hybridation des semences. Moïse a retrouvé leur Loi et la Kabbale la perpétue. L’orbite obligée de la Lune toujours tournée vers la Terre serait leur œuvre. De même qu’ils avaient après la glaciation Wurm III chassé la couronne de nuages qui enveloppait la Terre en séparant la lumière des ténèbres et la terre de l’eau. Il semble que les prêtres rois d’Égypte connaissaient la précession des équinoxes de 25.920 ans qui n’a été calculée qu’au 17e. Vous serez comme des dieux… Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous…




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Guy Tarade, Soucoupes volantes et civilisations d’outre-espace, J’ai lu, 1969

 

L’ambition du livre est de prouver que les visites d’outre-espace n’ont pas commencé en 1947 ni en 1943, ni même en 1896, mais remontent à la nuit des temps. L’auteur qui a photographié des engins aériens stylisés par l’époque, des vimanas hindoues aux balais de sorcières, sur les ruines et des parchemins, y parvient assez bien. Mais l’intérêt du livre est aussi ailleurs dans les rapports d’observation récentes, les seules sur lesquelles on puisse encore revenir pour les confirmer ou les infirmer, et sur lesquelles il faudra bien que la science se penche un jour. Ce que montre aussi Tarade, c’est qu’après avoir pris sincèrement les visiteurs pour des dieux ou des démons, ce que ne peut plus faire notre époque rationaliste, l’humanité a décidé hypocritement de ne pas les voir et de rire de ceux qui ont pris la suite des visionnaires d’antan en changeant seulement de vocabulaire. Une phrase forte de Tarade pointe la cause inavouable de cet aveuglement volontaire : Le contact avec les visiteurs sera le signal d’une explosion qui fera crouler tous les fondements philosophiques et religieux de notre vieux monde.  Implosion serait plus exact et il faudrait y ajouter politiques, militaires et scientifiques.

Après 18 signatures de spationautes potentiels, de Palenque au Tassili, gravées dans la pierre avec leurs astronefs et les armes de destruction massive de la Bible, les simulations débarquement d’ovnis à Nice et Gênes de 1608, une revue des anomalies lunaires dont les premières sont décelées par Herschel, et les dernières par la NASA, on apprend que la première photographie d’ovni est de 1883 à l’observatoire de Mexico. On en vient aux classiques, Villas Boas et Socorro, et aux observations d’astronautes dans la banlieue lunaire. Les récits de 13 atterrissages ou quasi atterrissages et de 15 rencontres aériennes montrent la pérennité des manœuvres des uns et des réactions des autres : pourquoi ces manœuvres dangereuses d’intimidation par simulation de collision évitée dans les derniers 100 m ? Les ovnis se sont laissé tirer des balles de mitrailleuse, jamais des missiles.

Emporté par son élan l’auteur va parfois trop loin dans ses corrélations avec les safaris aériens de dinosaures, les Atlantes, les Amazones, le Mû, le calendrier inca et Nostradamus et des incursions pseudoscientifiques dans la 4e dimension, l’hyper ou l’antigravitation, les accidents inexpliqués, les champignons géants. On n’a vraiment que faire de ce fantastique romantique quand le fantastique réaliste nous assaille. Et l’on passera aux questions de leurs origines et de leurss moyens quand l’humanité aura accepté le principe et l’existence physique de nefs armées par des visteurs extrahumains.

 


7

Charles Bowen et alii, En quête des humanoïdes, J’ai lu 1969,

 

 

Le collectif assemblé par Bowen possédait 300 rapports de rencontres de près pendant que le second de Condon, Law, croyait l’affaire de Socorro unique, ce qui relativise les informations traitées par le rapport qui est censé avoir mis fin à l’existence des ovnis.

Charles Bowen, Rapport sur 16 atterrissages d’ovnis et débarquements de visiteurs dans les îles britanniques, pp 13-30 

Bowen rapporte seize atterrissages en Grande-Bretagne de 1954 à 1965. Il s’étonne de la durée souvent ultracourte des atterrissages et du temps mis par les occupants à sortir et entrer de leur engin, de la banalité et de l’absurdité de leur conduite. Il en échafaude une hypothèse de projections psychiques, en contradiction avec les traces physiques du phénomène et bien inutile au stade qui dure encore de la négation du phénomène par l’Établissement.

Comparaisons intéressantes : les cas Hill, Villas Boas et Valensole pp 287-298

A propos de ces classiques, Bowen esquisse une théorie inquiétante, ces projections psychiques sont destinées à nous occuper. Pendant que nous dissertons sans fin sur ces cas spectaculaires, incompréhensibles ou absurdes, ils continuent leur vrai travail sans être gênés.

Jacques Vallée, Le modèle derrière les atterrissages d’ovnis, pp 31-91

Rapport succinct de 200 observations documentées faites de septembre à novembre 1954 principalement en France dont il peut tirer des lois qui sont autant de preuves statistiques du phénomène :

1. La topographie des atterrissages est inversement proportionnelle à la densité de la population. 2. Les témoins constituent une répartition représentative de la population surprise dans ses activité habituelles.

3. Les objets présentent une symétrie de révolution et créent des effets électromagnétiques forts.

4. Les débarquements ont lieu de nuit, surtout entre 20 et 23h et un peu moins entre 4 et 6 h.

Ces 200 rencontres de près dites improprement rencontres rapprochées du 3e type ou RR3 sont toutes rapportées en quelques lignes.  Ce ne sont pas les rencontres qui  sont rapprochées. Elles ont eu 624 témoins dont 526 multiples et 22 à multitémoins indépendants, 

soit 2 témoins : 25 cas ; 2-10 témoins : 13 cas ; un cas à 150 témoins, soit 118 atterrissages, 506 quasiatterrissages dont 156 en France ; 42 avec occupants dont 37 hors de l’engin ; 21 cas ayant entraîné une terreur dont 4 évanouissements et 6 cas médicalisés.

Antonio Ribera, L’atterrissage de Villares del Saz, Cuenca, pp 93-99

Le 7 juillet 1953 le garçon vacher Maximo Muñoz Hernaiz, 14 ans, illétré, assis à surveiller le bétail entend un sifflement léger derrière lui, il tarde à se retourner et voit la machine atterrie, gris clair brillant, en forme de cruche de 1,3 m de hauteur, qu’il prend pour un ballon de foire. Une porte s’ouvre en haut, trois homuncules de 65 cm en sautent et viennent lui parler, en habit bleu, chapeau plat à visière, plaque de métal sur le bras, visages jaunes, yeux étroits. Comme il ne comprend pas, il reçoit une gifle. Ils regagnent leur bord en s’accrochant à quelque chose et en sautant. L’engin gicle avec le même sifflement et monte en fusée en brillant fortement. On trouve des empreintes de pas, quatre trous de 5 cm de profondeur et  2,5  de diamètre formant un carré de 36 cm de côté. Des témoins éloignés ont vu un objet blanc grisâtre immobile dans le ciel avant de disparaître.

 Gordon Creighton, Les humanoïdes en Amérique latine, pp 101- 153

L’auteur rapporte 65 RR3 de juillet 1947 à septembre 1966. Durant la vague de 1965, du Mexique au cap Horn,  il y a eu 800 rapports dont 51 atterrissages, 25 avec sortie d’occupants de formes variables, humaines ou non, géants, nains,ras ou poilus, chevelus, 5 monophtalmes.

WT Powers, L’atterrissage de Socorro, pp 155-171

Rapport du commissaire de police, interrogatoire de Lonnie Zamora, dessins de l’engin, de l’insigne sur sa paroi, des marques au sol.  Cas hyperconnu.

Coral Lorenzen, Occupants d’ovnis dans les témoignages des États-Unis, pp 173-214

Cofondatrice de l’APRO, elle rapporte 28 atterrissages entre 1949 et 1964 dont les classiques Flatwood, Hopkinsville, Socorro. Au début les enquêtes, officielles ou associatives, de ces cas allaient directement à la poubelle s’il y avait présence d’occupants. Comme 90 % des témoins cachent leurs observations, on voit la masse de documents perdus à jamais.

Donald B. Hanlon, Questions sur les occupants, pp 215-225

Cinq rapports  de rencontres de près, interprétation des pseudoparalysies, hostilité, refus du contact, tromperie, on croyait à l’époque qu’on saurait vite à quoi s’en tenir, discussion de la fusillade d’Hopkinsville et du cas  Desvergers, microbrûlures et évanouissement sous un disque.

Gordon Creighton, Le cas de Villa Santana, 227-240

Le 14.08.1947, Italie, Frioul, Raveo, Dans le torrent à sec Chiarso, massif du Col Gentile, le Pr Johanis s’approche près d'un disque rouge métallique à dôme et antenne, 10 m de diamètre, à moitié enfoui, deux nains  avancent à minuscules enjambées sans balancer les bras, tête soudée aux épaules, plus ils avancent plus Johanis est paralysé. Ils portent une combinaison bleue transparente, une ceinture et un col rouge. La peau est vert terreux, une fente comme bouche qui s'ouvre comme celle d'un poisson. Comme il lève son pic un rayon part de la ceinture et l’allonge. Ils regagnent le disque qui décolle à la verticale et stagne un moment à 5 m au-dessus du géologue, puis il rapetisse et disparaît dans un coup de vent qui l’envoie rouler à terre. Il en parle en 52.  GC dénonce la légèreté avec laquelle est traité le problème ovnien et pense qu’ils nous considèrent comme nous les indiens, aborigènes, restés à l’âge de pierre.

Olavo Fontès, Antonio Villas Boas, Le cas stupéfiant d’A. Villas Boas, pp 241-286

Rapport détaillé de l’abduction et du coït programmé avec une aliène, le 15.10.1957. Lettre de Fontes à Creighton. Déposition d’AVB du 22 février 1958, deux dessins du disque, de l’inscription sur la porte. Note clinique de Fontes. AVB s’est battu et débattu avec ses ravisseurs jusqu’à l’entrée dans la nef. Il envoie le premier à terre, il est plus fort que chacun d’eux, mais ils le maîtrisent à cinq, dont la femme, et le portent. Pendant la montée à l’échelle il s’accroche à la rampe et les oblige à lui faire lâcher prise. Pendant l’acte, elle poussait des cris animaux qui l’ont beaucoup gêné.

Aimé Michel, Le problème du non contact, pp 299-307

Michel, qui pose en axiome : En matière d’ovniologie, la règle est de penser à tout et ne croire à rien, - fait six constats et en tire les 31 conséquences possibles.

Constats : 1. Le contact, le vrai, n’existe pas. 2. C’est le problème n° 1 du phénomène. 3. Ils sont dans notre monde, nous ne sommes pas dans le leur. 4. Ce système X est probablement multiple et obéit à une loi commune unique, le non contact. 5. Le contact physique est possible. 6. Toutes nos spéculations naissent de ces évidences confrontées aux faits connus, probables, possibles.

Conséquences : 7. Ils nous sont supérieurs au moins en technique et en bionique. 8. Probablement aussi en science. 9. Première explication de l’absence de contact : ils n’ont pas notre système discursif de pensée et nous dominent comme les microbes nous dominent. 10. Ce sont des robots, leur programme ne prévoit aucun contact. 11-12. Ils sont humains ou proches, ils sont le futur de notre évolution. 13. Plus peut-être, ils sont l’homme futur qui visite son passé. 14. Le système X a modelé ses robots sur notre image. 15. Avec leur grosse tête, ils ont au moins six fois plus de neurones et de synapses que nous, la raison du non contact est hors de notre raison. 16. Et cela même s’ils ne sont pas le produit d’un croisement ou d’un élevage spécial, ni un homme du futur. 17. Les techniques et la taille du cerveau humain ont évolué parallèlement. Les leurs aussi, argument en faveur de la nature surhumaine de la pensée de quelques-uns au moins d’entre eux. 18. Ce système X est une machine, quelque part dans le système solaire qui par l’intermédiaire des ovnis et de leurs entités fabriquées ad hoc a modulé l’évolution de l’homme. 19. Les opérateurs vus au sol sont le Système X. 20. D’où le phénomène des contactés. 21. Leurs assertions sont les unes vraies, les autres fausses. 22. L’humanité est exclue de ces contacts personnels. 23. Le contact est évité par eux et non par nous. 24. Pour certains d’entre nous, ce refus du contact est un défi à la dignité et à la conscience de l’humanité, et l’opinion répétée de l’US Air Force que les ovnis ne constituent pas une menace est fausse et dangereuse. 25. D’autres disent facilement que le contact serait facile avec ces êtres rationnels à technologie avancée. 26. Si leur évolution a créé des différences neurocognitives aussi importantes qu’entre nous et l’Australopithèque [25] c’est une idée creuse. 27. S’ils relèvent d’un niveau de pensée surhumain, l’implication inévitable (invisible pour beaucoup d’humains) s’ensuit qu’une part de cette surhumanité est irrémédiablement incompréhensible, se manifestant par des contradictions et des absurdités. 28. Ce serait la raison pour laquelle le matériel ovnien accumulé depuis 57 ans ressemble à un rêve de fou interprété par la psychiatrie. Le rêve, seul exemple d’une pensée surhumaine jusqu’à l’apparition des ovnis, est bien le seul spécimen accessible d’une pensée plus vaste que la pensée consciente de l’homme. 29. C’est une attitude réaliste et non défaitiste. Il vaut mieux le savoir que refuser de voir. 30. Cette attitude est d’ailleurs déjà celle de l’humanité dans le fait religieux depuis la nuit des temps. 31. D’où les deux attitudes extrêmes à l’égard d’une pensée supérieure, considérée avec délices ou avec horreur, l’idolâtrie du contacté, le blocage du rationaliste. 32. Il s’agira d’appliquer – pour la première fois - à une phénoménologie surhumaine  la méthode scientifique en excluant toute attitude mystique. 33. Dans toute manifestation présumée surhumaine, on doit s’attendre à l’absurde et au paradoxal. 34. Le sachant ils procèdent à des contacts forcément absurdes comme arme de dissuasion des chercheurs. 35. D’où le mimétisme des formes des nefs selon les époques, boucliers et lances romains, charrettes du Moyen-Âge, vaisseaux à la Jules-Verne de 1887, disques du temps des fusées. Les aspects les moins crédibles sont cachés par les témoins et par les enquêteurs, aucune recherche utile tant que l’absurdité nous donnera des complexes. 36. Même s’il n’est pas exclu que le fond du problème soit inaccessible à la pensée humaine, on peut peut-être agir comme le moustique  qui nous pique en toute impunité. 37. Nous débarrasser de toute idée préconçue consciente ou inconsciente et ne regarder que les faits, les faits seuls.


 

8

 

Hobana I, Weverbergh J, Les ovnis en URSS et dans les pays de l’est,

R. Laffont, 1976

 

L’explosion de la Toungouska du 30 juin 1908 à 07h  abat 10 millions d’arbres sur 2.400 km², éclaire trois nuits l’Europe. L’onde de choc fait deux fois le tour de la Terre. Des centaines de chasseurs, pêcheurs, fermiers, ont vu un objet plus lumineux que le soleil passer à grande vitesse. Au-dessus du village de Vanovara une boule de feu bouillonnante s’est transformée en un champignon atomique. Le bruit est entendu à 800 km. Le transsibérien s’arrête croyant à l’explosion d’un de ses wagons. Diagnostic officiel : grosse météorite enflammée dans sa traversée de l’atmosphère. Mais aucun fragment ne sera trouvé.

De 1908 à 1969, 77 mémoires et 77 explications différentes. Un consensus est établi que :

- l’explosion a été provoquée par un corps cosmique,

- l’explosion a eu lieu à 10 km de hauteur,

- l’explosion est de nature nucléaire ou thermonucléaire équivalant une bombe H de 10 Mt,

- le trajet atmosphérique de l’objet, sa hauteur et sa vitesse ont subi des variations.

En 1917, la forêt sibérienne était aussi inconnue et impénétrable que l’amazonienne. Koulik organise une reconnaissance en 1927 dans une zone sans carte ni pistes, à population clairsemée, les expéditionnaires abandonnent à Vanovara, sauf Koulik et un guide sibérien. Du haut du mont Chakorma, ils contemplent  une forêt de troncs couchés dans la même direction. Le guide refuse d’aller plus loin.

En 1928, Koulik et quelques autres parviennent à la hache à l’épicentre de l’explosion, anneau d’arbres dont les racines pointent vers un centre commun. Son mémoire dresse un bilan cataclysmique et conclut à une énorme météorite, bien que n’en ramenant aucun fragment et n’ayant vu aucun cratère. A l’épicentre les arbres sont debout poteaux dénudés, racines dehors. Son collègue Sytine émet la 77e hypothèse, une tempête géante. Koulik maintient la météorite dont il dit les fragments à 25 m sous la surface glacée.

En 1933, la preuve est faite que le bas-fond marécageux de l’épicentre est naturel et antérieur.

En 1938-39, des photos et mesures aériennes sont prises. La guerre interrompt les recherches, Koulik est tué au combat en avril 1942 devant Kalouga.

En 1946, après Hirochima, Kazantsev, auteur de science fiction, propose l’explosion d’un vaisseau spatial à énergie nucléaire. Elle est rejetée par le Pr Fessenkov et par tous les scientifiques.

En 1958, de la mesure des ondes de choc et d’un barogramme de 1908 de Postdam, Florenski déduit que la chose a explosé à 5 km d’altitude. Tsikouline confirme en expérimentant sur une miniforêt de 6 m² en faisant exploser une minibombe coulissant sur un câble dans l’angle de l’axe d’arrivée, la vitesse et la hauteur à l’explosion sont variables. A 27° et à l’altitude ‘’10 km’’ il obtient une zone de désastre similaire. L’énergie dégagée est estimée à 1,5.1023 ergs.

Depuis 1958, les groupes de Zolotov et de Plekhanov retournent sur place régulièrement, ils supputent une explosion atomique. Fessenkov abandonne la théorie de la météorite pour absence de variation du magnétomètre promené en avion au-dessus de la zone et impossibilité pour une météorite de traverser les 25 m de sol glacé sans y laisser de traces. Ni la variation du champ magnétique terrestre perçue à Irkoutsk et Greenwich, ni le nuage lumineux nocturne ne peuvent être dus à des météorites. Et aucun nuage de particules ne peut se déplacer en quelques heures de Vanovara à Paris. Fessenkov postule l’explosion d’une comète dont la queue aurait éclairé les nuits. L’absence de cratère et de restes solides contre. La queue de la comète aurait été observée avant la chute et d’autres traversées de queues cométaires n’ont pas entraîné de phénomènes photomagnétiques semblables. Les particules de silicate et de magnétite trouvées sur place ne sont pas liées au phénomène. Les arbres abattus révèlent l’existence de deux ondes de choc successives dues au déplacement supersonique de l’objet et à l’e

xplosion. Monotskov montre que la vitesse qui était de 10 km/sec à 60 km d’altitude n’était plus que de 0,7 à 1 km/sec lors de l’impact. A cette vitesse très faible pour un corps cosmique, il lui aurait fallu une masse d’un milliard de tonnes pour libérer l’énergie calculée. Exit météorite et comète.

Libby défend l’explosion nucléaire. Un arbre vivant a son écorce noircie s’il est exposé à un flux électromagnétique de 80-100 calories par cm². La température à l’épicentre a été de plusieurs millions de degrés et a calciné les arbres jusqu’à 15-18 km. Le rapport d’un tiers d’énergie rayonnante par rapport à l’énergie totale est typique d’une explosion nucléaire. Les feuillages de petites branches ont été protégés par les grosses, ce qui implique un temps de chauffage très court. L’hétérogénéité de la combustion infirme une propagation par la base des arbres. Les ébranlements infrasoniques, les microbarogrammes sont caractéristiques des explosions nucléaires dans l’atmosphère. A Bikini il y eut aussi une variation du champ magnétique terrestre. Mais cette explosion nucléaire est-elle artificielle ou naturelle ?

L’expédition botanique de Plekhanov de 1969 établit que les mélèzes et bouleaux de 40–50 ans, germés après l’explosion, atteignent 17-22 m, au lieu des 7-8 normaux, taille qu’ils atteignent normalement en 2 ou 3 siècles. Sur des sections d’arbres plus vieux les anneaux annuels ont une épaisseur de 0,4 à 2 mm avant 1908 et de 5-10 mm après. Cette mutation peut-être due à un rayonnement radioactif. De fait les 10 à 25 anneaux après 1908 sont nettement plus radioactifs que les précédents. Le césium 137 a été décelé. Urey repropose la comète ou la météorite à retombée radioactive. Libby aurait trouvé du radiocarbone 14 dans les arbres américains à partir de 1909 et invoque avec La Paz une antimétéorite de 300–400 g dont l’explosion est compatible avec les données balistiques. Mehedore évoque alors un vaisseau spatial à moteur à antimatière.

Les travaux prenant en compte les secousses sismiques, les changements du champ électrique à l’arrivée de l’objet, les relations oculaires des témoins, montrent que la trajectoire d’abord nord-sud s’est brusquement infléchie vers l’est au-dessus de Kejma puis à angle aigu vers le nord-ouest au voisinage de Préobrajenska. Enfin un astronome de l’observatoire polonais Tatranska, aujourd’hui tchèque, a vu le 30 juin 1908 une boule de feu changeant brusquement de cap à une heure compatible avec la chute.

Conclusion. Les auteurs avancent que l’objet qui explosa sur la Toungouska le 30 juin 1908 à 7h possède les caractéristiques d’un appareil extraterrestre piloté ou téléguidé par des créatures intelligentes et qu’il y a eu soit accident, soit expérience sur la navigation dans l’atmosphère terrestre, soit volonté d’attirer notre attention. Au cours du congrès de Bourakian 1971 sur les problèmes du contact, le Pr Ambartsoumian préconise de faire exploser des bombes atomiques  dans les zones de la Galaxie à planètes biogènes ! JC

Publié dans ovniologie

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